Vizille Saint Barthélemy de Séchilienne Séchilienne
- Responsable Communication DG38
- 1 nov.
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Vizille - Saint-Barthélemy-de-Séchilienne - Séchilienne
Maquis de l’Oisans : à la Croix du Mottet, on s’est souvenu
Après Jarrie, Champ-sur-Drac, l’Alpe d’Huez, le col du Lautaret, Ornon, Oulles, Le Poursollet avec la section Porte, Oz, Allemond, Vaujany et le charnier de Gavet, les anciens, amis et descendants du maquis de l’Oisans ont fait halte ce jeudi 21 août, à La Croix du Mottet pour témoigner des combats qui s’y déroulèrent voici déjà 81 ans, presque jour pour jour.

Les porte-drapeaux.
À l’entrée des gorges de la Romanche, peu après Vizille, les hommes de l’emblématique capitaine Lanvin Lespiau avaient pour mission de freiner l’avancée de la 157e division de montagne allemande qui venait de réduire et d’anéantir le Vercors. Des coups de feu suivirent. Il y eut des victimes.
Un peu plus tard, la vallée de la Romanche, Vizille puis Grenoble étaient libérées. Au pied de la stèle qui domine la RN 91, autour de Christine Besson-Ségui, présidente de l’Association nationale des anciens, descendants et amis du maquis de l’Oisans, on notait les présences de membres du bureau national et des présidents ou représentants de différentes sections, de représentants de plusieurs associations du monde combattant et de Gaby Vitinger président du Souvenir français Oisans Romanche, François Langlois président de l’Amicale des Portes.
Mais aussi Cyrille Plenet maire de Séchilienne, Marie-Claude Argoud maire adjointe de Vizille, Alain Bleton maire adjoint de Livet-et-Gavet, Gilles Strappazzon maire de Saint-Barthélemy-de-Séchilienne et conseiller départemental ainsi que de quelques habitants, notamment du hameau des Rivoirands.
Minute de silence et drapeaux en berne
Face à la stèle, après la lecture de l’épitaphe et le dépôt des gerbes, alors que les drapeaux présents étaient en berne, chacun observa ensuite avec émotion une minute de silence. Le chant des partisans et la Marseillaise ponctuèrent cette première partie de matinée qui se prolongea par deux autres cérémonies.
À Saint-Barthélemy-de-Séchilienne tout d’abord, puis au monument aux morts de Séchilienne où il fut rappelé qu’au hameau des Clots, une autre stèle, en bordure de la route qui conduit à la réserve naturelle du lac Luitel, invite le passant à se recueillir : « Ici, en août 1944, cinq victimes innocentes furent lâchement abattues et quarante-huit maisons incendiées. »





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